Le musée du jeu vidéo en France : un projet ambitieux mais nécessaire
Introduction
Ça fait des mois qu'on en parle et il est finalement temps de lancer ce projet un peu fou d'ouvrir un musée du jeu vidéo en France. Ce que je vous annonce là, c'est enfin le lancement du financement participatif qui, je l'espère, va nous permettre de concrétiser tous ensemble cette idée extrêmement ambitieuse mais pourtant tellement logique d'avoir un musée du jeu vidéo en France. Et je ne dis pas "tous ensemble" avec légèreté, parce que c'est vraiment un projet commun. D'ailleurs, c'est votre idée, on va y revenir.
Mais vous le savez, pour beaucoup, l'impulsion vient de vous et aussi toute l'aventure va être documentée sur Youtube à partir d'aujourd'hui. Vous saurez tout, vous aurez aussi votre mot à dire et ça, je vous en parle dans quelques minutes parce que j'ai beaucoup de choses à vous dire. On va parler du projet, de combien ça coûte, qu'est-ce qu'il faut comme argent, des contreparties incroyables auxquelles vous aurez droit si vous nous aidez. Mais avant ça, première chose, il faut juste que je vous dise merci. Parce que cette idée du musée, qui finalement sera bien plus qu'un musée, vous allez voir, ça ne sort pas de nulle part. Et depuis des mois et des mois qu'on travaille dessus, toute la communauté que vous formez s'est mobilisée, déjà pour parler du projet à droite à gauche. Merci pour ça, et aussi pour participer d'une manière ou d'une autre. J'ai parlé avec beaucoup de spécialistes qui travaillent dans les musées, par exemple des scénographes, des archivistes. Il y a aussi des personnes qui nous ont aidés pour faire des bilans prévisionnels à base de tableaux croisés dynamiques, pour faire des illustrations, pour faire des documents à présenter à d'éventuels partenaires. J'ai parlé à des collectionneurs, à plein de gens, pendant des mois et des mois. Et c'est à vous, en fait, que j'ai parlé. Donc merci. Le projet, quasiment en entier, a été réfléchi et mis en place en grande partie grâce à votre expérience et votre temps. Donc, rien que ça, déjà, c'est fou qu'on soit clair. Réunir autant de compétences dans autant de domaines différents, qui bossent tous dans le même sens pour un projet, un projet patient, c'est assez dingue.
L'histoire du projet Odyssée
En deux, trois minutes, avant de vous parler du financement, je vous refais un peu l'histoire du projet Odyssée, parce que c'est comme ça qu'on l'a baptisé, pour qu'on soit tous à la même page, parce que c'est important. L'été dernier, un collectionneur français met en vente sa collection de consoles sur Ebay pour un prix de 1 million de dollars. La particularité de cette collection, c'est qu'elle compte plus de 2200 pièces, 2200 consoles. C'est largement la plus grande du monde de ce type. Donc forcément, ça parle un peu dans les médias, et vous êtes extrêmement nombreux à me partager cette histoire, sachant que moi-même je collectionne les consoles. C'est des messages qui me disent qu'il faut faire quelque chose, qu'il faut racheter la collection, qu'il faut faire un musée, qu'il faut faire un crowdfunding, n'importe quoi, du moment que la collection elle-même ne se retrouve pas éparpillée aux quatre coins du monde, ou rachetée par un youtubeur américain ou un émir de Dubaï, parce que c'est souvent comme ça que ça se passe pour les grosses collections.
Donc, il faut qu'on trouve une solution pour garder ça en France. Cocorico, je vous l'avoue, au début, j'étais pas convaincu. Parce que bon, déjà, j'ai pas un million à mettre dans des consoles, j'ai pas assez de 0 dans mon budget. Et aussi, j'ai une petite idée de combien c'est difficile d'ouvrir un musée, c'est pas une simple aventure. Mais sous la pression de vos messages, j'appelle quand même Ludovic, qui a cette collection, et ça surprend assez rapidement, parce qu'il me dit cash que ce qui l'intéresse, c'est pas de vendre sa collection. En fait, il cherche pas à gagner de l'argent, Ludovic. En fait, il collectionne surtout par plaisir de rechercher les consoles. C'est au bout d'un moment ça a un vrai travail d'enquêteur qui se passe sur tous les continents, c'est passionnant. Et son objectif final, en rassemblant tout ça, c'était à la base d'ouvrir un musée. Mais là, il arrive à un point où c'est juste trop dur d'ouvrir un musée par soi-même. Et sa collection prend déjà 300 mètres carrés, donc c'est difficile de stocker ça dans de bonnes conditions, c'est difficile de tout préserver. Et aussi, c'est de plus en plus difficile de continuer sa collection, tant les prix explosent. Ça a facilement fait x 10 depuis qu'il a commencé sa collection il y a plus de 20 ans. Et d'année en année, ça augmente. Mais il préfère mille fois que tout le monde puisse profiter de sa collection et aussi participer à mettre en avant tout un pan de notre culture à tous, plutôt que de la vendre, quel que soit le prix. Donc c'est un passionné avant tout.
C'est en parlant avec lui et en se rencontrant plusieurs fois qu'on a mis en place une stratégie. Et début 2023, j'annonce qu'on veut ouvrir un musée du jeu vidéo, un projet de crowdfunding qui fonctionne bien. Je sais que ça peut faire parler et ça peut éventuellement faire bouger les choses. Là, il se trouve que le jour même où j'annonce qu'on lancera, dans le futur, un crowdfunding, tous s'emballe déjà. En fait, je reçois des emails à la pelle, de collectionneurs, de marques, de communes, d'associations, de plein de gens. J'ai des demandes d'interview, alors qu'on a même pas commencé le financement participatif. Genre, personne n'a même envisagé qu'on pourrait se planter et récolter 500 euros. Donc à ce moment-là, je me rends compte que l'attente qui a autour de ça est énorme, et maintenant, c'est à nous d'assurer, en fait, pour que tout aille bien et dans le bon sens. On a surtout pas envie de décevoir, donc il faut vraiment proposer quelque chose d'exceptionnel qui touche vraiment tout le monde, que ce soit le vétéran du jeu vidéo qui collectionne depuis 30 ans, ou un enfant qui joue à Minecraft. Il faut vraiment qu'on assure et que dans les yeux de tout le monde, il y ait des étoiles.
Le projet idéal
Et surtout, il faut qu'on fasse quelque chose qui dure dans le temps. Il faut que ce soit tellement bien que les visiteurs reviennent, que les voyageurs qui viennent d'autres pays viennent voir le musée. Et il nous faut un business plan qui soit solide comme le roc, pour que même nos petits-enfants puissent profiter de tout ça, en admettant qu'il n'y ait pas de troisième guerre mondiale d'ici là.
Le projet, je vous en parle enfin. Alors déjà, je vais vous décrire le projet idéal, et ensuite, je vous dis quels sont les paliers et de combien de thunes on a besoin pour faire quoi, et aussi quelles sont les contreparties pour ceux qui participent, parce que c'est hyper important, surtout qu'on va bien vous gâter.
Déjà, c'est très important, on vous parle de musée, mais c'est parce qu'on n'a pas de meilleur mot pour ça. En fait, imaginez, imaginez pas un musée comme un de type statique, avec des consoles dans une vitrine, on regarde ça et puis voilà, on a appris deux-trois trucs, c'était sympa, mais finalement, si t'es pas un collectionneur, c'est un peu chiant. Ça, évidemment, à tout prix, ce qu'on veut éviter. Ce qu'on veut faire, c'est proposer une vraie expérience, dans des décors de fou, où on peut jouer, où on peut interagir, où on peut s'amuser, on peut prendre des photos et c'est beau partout, avec des easter egg à droite à gauche, avec un petit aspect peut-être de chasse au trésor, des infos intéressantes sur ce qui est exposé, parce que la plupart des jeux et des consoles ont une histoire de fou, et on peut littéralement écrire une vidéo YouTube ou même un épisode de série Netflix sur certaines consoles qu'on va exposer. Donc on a envie de mettre tout ça en valeur du mieux possible, et quel meilleur support que le jeu vidéo pour justement construire un musée qui soit interactif, qui soit qui nous plonge dans un univers incroyable, avec une aventure passionnante ? On a tout pour faire un musée exceptionnel.
Si bien que le terme "musée", je pense, ne correspond pas. On veut pas faire non plus un parc d'attraction. Il y a une certaine valeur historique, on veut mettre en avant l'histoire du jeu vidéo, mais voilà, "musée" pour moi, ça me correspond pas. On vous a demandé votre avis, personne n'arrive à trouver un terme qui correspond. Donc je pense que ça n'existe pas. On va dire "musée".
En plus de ça, on aura aussi une grande partie qui sera dédiée à des expositions temporaires et à des événements. Parce qu'il est hors de question de parler uniquement du passé, avec tout ce qui se passe tous les jours dans tous les domaines, les grands titres qui sortent, les nouvelles consoles, admettons, les events, l'esport, bref, tout ce qui nous fait vibrer aujourd'hui, il faut évidemment en parler. On aura aussi, enfin, une salle dans laquelle on pourra organiser des events, des tournois, nous ou d'autres créateurs, ou d'autres professionnels. Et elle servira aussi cette salle à une salle de conférence, pour faire des annonces, pour faire des gens de TEDx autour du jeu vidéo, etc. Vous le voyez, c'est un beau gros projet, très ambitieux.
Et ça, c'est à la moitié, parce que le problème numéro 1 d'un musée, une fois qu'il est ouvert, je vous le dis, c'est de rester ouvert. Ça coûte très cher à mettre en place, mais ça coûte autant à faire fonctionner dans le temps. Les billets d'entrée et les subventions, ça suffit pas. Donc notre idée, ce qu'on propose, c'est en plus du musée, qui déjà couvrira un bon 1000 mètres carrés de surface, voire plus, donc un truc très, très conséquent, on ouvrira un village japonais, au moins aussi grand, dans lequel vous aurez des restaurants, évidemment, des magasins, des activités, tout ça autour du Japon et de la culture populaire. Et ces activités aideront à financer le musée, qui pourra du coup perdurer dans le temps et même évoluer et devenir de mieux en mieux. On aura donc deux activités au même endroit, deux activités a priori uniques en France, qui vont se compléter parfaitement pour se booster mutuellement. Imaginez une famille qui vient au musée du jeu vidéo, elle pourra se prendre sur place un bol de ramen, et croyez-moi que ce bol de ramen, ce sera le meilleur bol de ramen qu'elle a mangé de sa vie, parce qu'on rigole pas avec la bouffe, d'autant plus avec la bouffe japonaise. Et vice versa, quelqu'un qui vient sur place, par exemple, acheter une figurine ou des mangas, pourra au détour s'arrêter pour voir l'exposition temporaire qui est au musée. Il y aura toujours des events, il y aura toujours des trucs à voir, des trucs à faire. Imaginez la dinguerie qu'on peut faire.
Et ce n'est pas tout, ce n'est pas tout. Je ne pouvais pas en parler jusqu'à maintenant, mais c'est officiel, depuis aujourd'hui, le projet Odyssey sera inclus dans un projet encore plus vaste, dans lequel il y aura plein d'activités complémentaires. C'est incroyable la chance qu'on a. Ce sera que des projets en rapport avec le jeu vidéo, l'esport ou plein d'activités modernes qui parlent déjà à pas mal de monde. C'est un des projets en développement parmi les plus ambitieux de France en ce moment, et on a la possibilité d'être intégré dedans. Je vous le dis très honnêtement, c'est impossible à l'heure actuelle de réunir de meilleures conditions pour faire ce qu'on veut faire. On est au top du top, et je pense que vous commencez à comprendre pourquoi il a fallu des mois de travail en amont avant de lancer ce financement participatif, parce que tout est bouclé là, tout est prêt, tout est négocié.
Les paliers de financement
Concrètement, qu'est-ce qu'on a besoin ? Bon, déjà, on a la plus grande collection de consoles au monde. C'est pas rien, ça nous servira de bonnes bases pour le musée, mais ce sera pas tout, parce que c'est vrai, j'en ai jamais parlé, mais on a aussi des ordinateurs, beaucoup de jeux, même de jouets, par exemple Nintendo, Sega, leur histoire commence par des jouets, il faut raconter ça aussi. On peut trouver des bornes d'arcade, on a beaucoup de choses à exposer, mais aussi beaucoup de choses à manipuler, pour jouer, pour comprendre, etc. S'il faut, je mets une partie de ma collection à dispo aussi, je le ferai évidemment avec grand plaisir, et je sais que d'autres collectionneurs aideront aussi. Bref, vous n'aurez jamais nulle part ailleurs une collection aussi complète, c'est certain.
L'emplacement, extrêmement important. L'emplacement, comme commune, pour accueillir le projet Odyssey, on a choisi Bussy-Saint-Georges. C'était hors de question de s'installer dans une commune qui ne soutient pas à fond le projet, et je peux vous dire que ce serait très difficile de trouver plus motivé et plus engagé que cette ville. Bussy est arrivée le jour même, ou le lendemain, de l'annonce qu'on voulait ouvrir le musée. On a un élu au conseil municipal qui immédiatement a fait toutes les connexions entre ce qu'on voulait faire et le timing parfait qu'ils avaient pour l'ouverture de leur "pôle ludique", c'est comme ça qu'ils appellent ça, qui se développe dans la ville. Je vous l'ai dit, c'est vraiment les élus qui ont structuré tout le projet, il y a aucune blague là-dedans, c'est vraiment très premier degré ce que je dis. L'emplacement en lui-même est idéal, et je vais vous dire pourquoi. En fait, si on veut donner un rayonnement national, voire même international, au musée, c'est plus facile évidemment si on est à Paris ou en région parisienne. Je sais que chacun aimerait que ça soit dans sa ville, mais c'est factuel, si on veut attirer plus de public, plus de professionnels, c'est dans la capitale que ça se passe. Bon, Paris par e-mail, c'est juste impossible, les prix sont beaucoup trop élevés, et même si tu as les moyens, de toute façon, il n'y a pas de surface aussi grandes de libre que ce qu'on a besoin, et si jamais tu trouves quelque chose, c'est absolument pas adapté à recevoir un musée. Je vous l'ai dit, les normes quand on parle d'accueil du public sont extrêmement extrêmes. Là, on est juste à quelques dizaines de minutes de Paris, c'est bien desservi par le RER A, c'est pas le pire, une nationale, et aussi l'autoroute, avec une sortie pile sur le musée. Sur place aussi, il y aura un énorme parking, et encore une fois, plein d'activités à côté. De fait, vous ne venez pas que juste pour le musée, mais vous pouvez passer la journée, voire deux jours, sur place, il y aura plein de trucs à faire en plus.
Bussy, c'est hyper dynamique, c'est en plein développement, c'est juste à côté de Disney, pour ceux qui ne connaissent pas, et ils veulent vraiment accélérer leur développement en prenant en compte tout ce qui touche la culture populaire. Donc, c'est pile ce qu'il nous faut. En plus de ça, on a aussi le soutien de l'entreprise qui va développer le pôle ludique, l'entreprise qui va construire, aménager le terrain et nous accueillir. On a rencontré tout le monde, et pas qu'une seule fois, et ils sont tous prêts à mettre du leur pour qu'on puisse avoir l'endroit qu'on veut, tel qu'on veut, tel qu'on en a besoin, dans des conditions super avantageuses pour nous. Et tout pourra être réfléchi selon nos besoins. On discute déjà depuis plusieurs mois, pour rien vous cacher, et je peux vous dire que ça, c'est vraiment le plus difficile. Parce qu'il y a eu des tentatives de musées du jeu vidéo en France dans le passé, une a duré une semaine, et une autre, environ trois ans. Il y avait plusieurs problèmes, j'en suis sûr, mais un des problèmes principaux, c'est qu'ils n'avaient pas le soutien que nous, on a réussi à mettre en place pour cet événement, pour ce projet. Le lieu qu'on aura à disposition sera un endroit neuf, qui n'est pas encore construit, donc on pourra l'adapter en fonction de nos besoins. Il sera aussi plus facile à mettre aux normes dès le départ, et ça, c'est crucial, croyez-moi. Et on sera locataire d'une surface au sol de 3500 m², et on peut en faire ce qu'on veut. Ça veut dire que même si on prend en compte les grands espaces de stockage, des bureaux, etc., on a un bon 2500 à 3000 m² pour construire un musée et un village japonais. On peut vraiment se faire plaisir, et ça, c'est si on fait un étage. Rien ne nous empêche d'en faire deux, à part la thune, en vrai. C'est une vraie folie, ce qu'on a imaginé.
Financement
Mais maintenant, comme je vous l'ai dit, c'est le projet idéal, parce que tout ça va coûter beaucoup d'argent. Sur la page de KissKiss, vous avez tous les paliers de financement qu'on a mis en place. Petite parenthèse, chez Kiss Kiss, ils sont aussi fans de jeux vidéo, et ils étaient présents devant la vidéo d'annonce du projet au début d'année. Donc, les paliers, les voici :
- Premier palier : 50 000 €. On ne va pas ouvrir un musée avec 50 000 euros, c'est sûr. Surtout après tout ce que je viens de vous dire. Mais si on atteint ce palier, c'est déjà une belle somme. Ça nous permet déjà, avec Ludovic, de faire une exposition temporaire de sa collection, le temps d'un week-end, et tout le monde pourra en profiter. C'est déjà une première victoire, ce serait bien cool, parce que ce serait l'occasion déjà de se rencontrer et d'organiser quelque chose de sympa.
- Deuxième palier : 250 000 euros. À partir de ce palier, on peut faire une exposition temporaire qui est déjà bien plus grande, bien plus travaillée et plus longue qu'un week-end. Et on fait aussi avec un event de type "matsuri", comme on a envie de l'appeler. C'est-à-dire qu'on fait notre petit village japonais avec plein d'événements qui sont liés au Japon, à la bouffe japonaise, évidemment. Donc, on réunit les fans de jeux vidéo et aussi la communauté ici Japon pour faire une grande fête, en fait. Non seulement, la collection, elle est bien mise en valeur, mais en plus, peut-être aussi qu'on peut attirer l'attention et trouver une solution qui soit plus long terme, parce que si on arrive à spoiler là, ça veut dire quand même qu'il y a des milliers de personnes qui ont soutenu le projet, et c'est pas rien.
- Troisième palier : 500 000 euros. Alors là, c'est là que les choses sérieuses commencent. Autant au niveau projet que niveau chiffre, on sait que c'est beaucoup d'argent, mais on va pas vous raconter de salade, c'est vraiment la somme minimum qu'il faut pour arriver à démarrer un musée. Garder aussi à l'esprit que sur la somme qu'on récolte, il y a environ la moitié qui nous revient et la moitié qui part ailleurs, parce que l'État prend 20%, il y a les contreparties qu'on doit faire et vous envoyer, il y a le pourcentage de KissKiss. Donc, au final, si on a la moitié déjà, c'est pas mal. Mais avec ça, au moins, ça vous permet de débuter le projet à Bussy. On sait qu'on peut préserver la collection, elle est sécurisée. Donc, l'objectif est rempli à 100%, et on a un lieu immense qu'on peut exploiter du mieux possible pour créer des événements de façon régulière, déjà, pas juste une fois. Et c'est un lieu qu'on peut faire évoluer au fil du temps. Et en tout cas, on aura montré que beaucoup de gens sont motivés, et on aura la chance de pouvoir bâtir ce projet sur le long terme, tous ensemble.
- Quatrième palier : 1 million d'euros. C'est le palier ultime, c'est ce qui nous permet de faire tout ce que je vous ai annoncé, les décors, le village japonais, etc. C'est énormément d'argent, on le sait, mais encore une fois, c'est à la hauteur de l'ambition. Et chaque euro qu'on ira chercher au-delà, ce sera pour améliorer les décors, améliorer les concepts et faire un truc encore mieux. Parce que pour être honnête, il n'y a pas de limite, on peut aller beaucoup plus haut que ce palier pour faire des trucs beaucoup plus dingues. Et aussi, il y a un truc important, c'est que si on arrive à un million, pour moi, c'est le chiffre qui fait que on ne peut pas ignorer le fait que les gens veulent un musée du jeu vidéo en France. C'est vraiment un signal très fort qu'on envoie à tout le monde, et je pense que ça devrait rassembler pas mal de gens en dehors de la communauté, d'ailleurs. Parlez-en autour de vous, c'est important, que vous participiez ou pas, si ça vous intéresse de près, loin, parce que il faut que ce projet sorte de la communauté ici Japon, ça doit toucher tout le monde.
Encore une fois, je sais que c'est très ambitieux. De mon côté, honnêtement, je suis déjà content de ce qu'on a fait, je suis assez fier. On a réussi à aller le plus loin possible, en préparant le meilleur plan d'action qu'on pouvait. On est pas arrivé juste en mode "on a financement, on sait pas ce qu'on en fait". On a vraiment bien bouclé le truc, on a réussi à réunir aussi les meilleures personnes. J'en ai pas parlé, mais il y a vraiment des acteurs dans le milieu du jeu vidéo, etc., qui nous aident, qui portent le projet, qui participent beaucoup. Donc ça, c'est énormément apprécié. J'ai énormément appris, et j'apprends encore tous les jours. J'ai parlé à plein de gens super, donc rien que ça, je prends. Et après, évidemment, plus on peut aller loin avec ce projet, plus je suis content, c'est évident.
Dans tous les cas, l'objectif, c'est vraiment de ne décevoir personne, et aussi de vous impliquer au maximum dans cette aventure. Et avant de passer à la partie très importante, qui sont les contreparties, je vous annonce déjà que à partir d'aujourd'hui, on va suivre quotidiennement, ou presque, l'avancée du Grand fournit sur la chaîne Ici Japon Core, et c'est là-bas qu'on vous donnera tous les détails. Parce que là, je parle beaucoup, mais là, il y a tellement de choses à dire. Et c'est aussi sur cette chaîne qu'on vous dévoilera les cadeaux qu'on vous donne. Parce que cette campagne, c'est aussi l'occasion de vous faire plaisir, et on a une bonne cinquantaine de lots à distribuer à ceux qui participent. Et la plupart sont vraiment rêvés. On aura un grand tirage au sort à la fin du crowdfunding. Vous allez découvrir que plein de créateurs, encore une fois plein de créateurs de contenu, nous soutiennent en donnant des cadeaux personnalisés. Il y aura des morceaux de leur décor, des trucs comme ça. Il y a des marques qui font partie du projet aussi, qui vont vous donner des trucs très sympas. Il y a plein de monde qui participe. Et de notre côté aussi, on a fait faire des lots spéciaux pour l'occasion. Et je vous présente, si vous voulez déjà, les deux premiers, qui sont... C'est un truc de fou, préparez-vous psychologiquement.
Déjà, si vous participez au Grand fournit, vous êtes automatiquement inscrit pour ce tirage au sort, et l'un des lots à gagner, ce sera une réplique grandeur nature de la Master Sword. Elle est vraiment impressionnante. On a commandité ça à un abonné, encore, qui nous a préparé plusieurs dingueries qu'on vous dévoilera petit à petit. Mais franchement, c'est un truc que j'aimerais avoir dans mon décor. Et aussi, on a, si vous connaissez, peut-être que votre mâchoire va se décrocher, une PS5 customisée, qui sera customisée aux couleurs du Japon par Vadoo, en cadeau. C'est une personne qui fait les custom officiels de consoles et de manettes pour les grands éditeurs. À chaque fois, vous voyez passer une console extrêmement stylée qui est juste en trois exemplaires customisée de tel ou tel jeu, c'est elle. Voilà, et ces consoles-là, il y en aura que deux. Il y en a... C'est des consoles qui sont faites à la main et tout. Je vous raconte pas à quel point c'est une dinguerie. J'espère que vous appréciez ce genre de truc, parce que moi je trouve ça fou. Il y en aura que deux. Il y en a une qu'on va vous offrir, qui est en ce moment même, et une autre, on va en faire la même qu'on va exposer fièrement dans le musée, en souvenir de ce financement participatif, de l'aventure qu'on vit ensemble. Et ce sera notre première pièce originale du musée. Donc c'est une vraie dinguerie. On peut pas vous faire plus exclusif que ça en terme de cadeau. Et ça donne un peu le ton de tout ce qu'on va vous faire gagner pendant ce financement participatif.
Les contreparties
Les contreparties sont elles aussi assez dingues, et on a des paliers qui vont de 5 euros à 5000 euros, parce qu'on veut vraiment que tout le monde puisse participer selon ses moyens, même les plus riches. Très importants, je vous laisse découvrir les paliers sur Kiss Kiss, mais je vous parle quand même de deux ou trois trucs, parce que il faut le préciser. Les goodies qu'on va vous proposer, c'est du l'exclusif. Vous trouverez pas ça après la campagne. On a des pin's, des stickers, surtout on a un t-shirt qui est fait spécialement pour l'occasion. Le t-shirt, c'est du tout ça parfait. Si vous êtes client, vous connaissez la qualité, vous savez qu'on se fout pas de votre gueule, on est très à cheval là-dessus. Et en règle générale, tout ce qu'on va vous donner, c'est hyper quali. Et on est aussi particulièrement fier de dévoiler lors de ce financement participatif la Grande Encyclopédie des consoles de jeux vidéo.
Ça s'est rendu possible grâce à Florent Gorges, qui est une référence dans le milieu du jeu vidéo. Je suis sûr que beaucoup d'entre vous connaissent. Et c'est vous qui participez à ce projet, vraiment merci à lui. Ça sera en toute simplicité le livre le plus complet au monde sur les consoles de jeux vidéo, avec plus de 400 consoles qui sont présentées sur 300 pages. C'est pas juste une liste, c'est vraiment une présentation de toutes les consoles, avec des infos, des anecdotes, etc. Donc une dinguerie intersidérale. Et je sais pas si vous vous rendez compte, mais rien que ça, ça vaudrait un financement participatif à lui tout seul. Et je vous en parle que maintenant, c'est vous dire à quel point vous faire quelque chose de grand. Dans ce livre, vous découvrirez du coup une grande partie des consoles qui seront exposées dans le musée, avec des photos qui, pour la plupart, seront tirées de la collection de Ludovic. Et on aura dans cette édition spéciale, une couverture en dur projet au lycée, avec un chapitre qui est consacré au développement du musée et à ce financement participatif, à l'aventure qu'on est en train de vivre en ce moment même. Donc on est déjà en train de bosser dessus, il sera expédié en 2024, c'est extrêmement rapide, j'espère que vous en rendez compte vu la taille du projet. Mais on va pas vous faire attendre des années pour vous envoyer les contreparties.
Après, les autres paliers développent surtout des expériences sympas et assez exclusives. Des accès VIP, la possibilité de visiter le chantier pendant la construction, par exemple, ou d'assister à une pré-ouverture. Mais tous les participants, et ça c'est très important, reçoivent au moins une entrée, une entrée du coup moins chère que ce qu'on va la payer quand le musée sera ouvert, et aussi des news exclusives pendant toute l'avancée du projet, ainsi qu'un certificat numérique disant que vous avez participé à créer le musée du jeu vidéo. C'est pas tous les jours que vous pouvez vraiment activement participer à construire un musée, un musée cool qui plus est, qui parle à tout le monde. Donc profitez-en pour laisser votre trace dans l'histoire.
Je vous remercie d'avance pour votre soutien. On se donne rendez-vous sur la page KissKiss, aussi sur Ici Japon Court, pour suivre tout ça en détail. En tout cas, nous, on va continuer à se donner à fond pour rendre, j'espère, tout le monde fier. Et bah maintenant, tout est entre vos mains. Je vous fais des bisous. Bye.